Croix


« Je bénirai le Seigneur en tout temps,

Sa louange sans cesse en ma bouche ».

 

 

 Il est des cigales et il est des fourmis.

Les fourmis bâtissent le monde. Mais que serait ce monde sans le chant des cigales ?

  Il est des ouvriers de la foi et il est des contemplatifs.

Les ouvriers soulagent les pauvres, visitent les malades et les prisonniers, enseignent les enfants.

Le Christ les reconnaitra au jugement dernier comme ses amis

  Les contemplatifs prient dans les monastères ou méditent simplement dans le fond de leur cœur ou au pied du Saint Sacrement.

 « Une seule chose est nécessaire » dit Jésus à une Marthe très affairée devant sa sœur Marie, qui, assise, écoutait sa parole.

 

« Je bénirai le Seigneur en tout temps

Sa louange sans cesse en ma bouche ».

 

  Il fut un temps où la calligraphie était ouvrière : elle était la messagère de la Parole, le seul support permettant la transmission de la foi. C’était l’âge d’or de la calligraphie romane puis gothique jusqu’à la renaissance. Toutes les grandes bases graphiques de la calligraphie latine furent posées au cours de ces époques.

Puis les machines, imprimeries et ordinateurs, ont remplacé la main de l’homme dans les vecteurs de la communication écrite. Mais la calligraphie n’est pas morte, elle est passée d’ouvrière à contemplative. N’étant plus assujettie au signifié, elle se concentre sur le signifiant.

  Ainsi est née la calligraphie contemporaine : d’art de la belle écriture elle est devenue art du trait.

Psaume 33

 

« Je bénirai le Seigneur en tout temps

Sa louange sans cesse en ma bouche ».

 

  La particularité du trait, c’est la vie. Comme une note de musique, il nait subitement comme une déchirure des cieux, attaque douce ou brutale, puis vibre avec légèreté, se tend et se détend, se ramasse, bondit, s’affine à se rompre, s’épaissit avec rigueur pour s’effilocher en une pirouette mutine et s’éteint dans une vibration aérienne qui pousse l’œil à le suivre où il n’est plus, dans l’au-delà de lui-même, l’éternité.

Le trait est l’incarnation de son créateur qui, en utilisant son corps expose le fond de son âme. 

Un seul trait peut suffire à cette extase.

Ailleurs, une symphonie de rythme, de couleurs, de composition sera utile.

 

« Je bénirai le Seigneur en tout temps

Sa louange sans cesse en ma bouche ».

 

  L’Art est louange : louange de la Beauté, qui est la Gloire de Dieu ; louange de l’Amour qui est Dieu lui-même, Père, Fils et Saint-Esprit ; louange de la Vie, celle qui est lumière des hommes, celle qui brille dans les ténèbres, celle qui a vaincu la mort ; louange du Christ, donc, dont nous célébrons la Résurrection aux temps de Pâques.

  L’Art est un vecteur privilégié de proclamation de la vérité de l’Evangile.

Comme calligraphe chrétien, je suis heureux d’apporter mon témoignage, en vous exposant mes calligraphies sur de nombreux textes sacrés.

 

« Je bénirai le Seigneur en tout temps

Sa louange sans cesse en ma bouche ».


Soyez sans crainte




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